Cinéaste française née en 1928, Agnès Varda passe son enfance en Belgique puis à Sète. Après des études aux Beaux-Arts et à l'École du Louvre, elle devient la photographe du Théâtre National Populaire aux côtés de Jean Vilar dans les années 1950. Elle tourne son premier long métrage en 1954, La pointe courte, qui l'inscrit dans le cinéma de la Nouvelle Vague. La suite de sa carrière sera riche de 33 titres, fictions ou documentaires, parmi lesquels on peut citer des classiques tels que Cléo de 5 à 7 (1961), Sans toit ni loi (1985), Les glaneurs et la glaneuse (2000), Les plages d’Agnès (2009). L’ensemble de son œuvre cinématographique est récompensé par un César d’honneur en 2001, par le prix René-Clair de l’Académie française en 2002, par une Palme d’honneur au Festival de Cannes en 2015 et par un Oscar d’honneur reçu en 2017. Agnès est décédée chez elle, rue Daguerre, entourée de sa famille, collaborateur.trice.s et ami.e.s, sans oublier ses chats, le 29 mars 2019. Son approche novatrice de la narration, son utilisation créative de la caméra et sa volonté de briser les conventions avec humour, tendresse et intelligence ont influencé de nombreux cinéastes contemporain·e·s.
En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente avec _Les Plages d’Agnès_ une forme d’auto-documentaire. Elle se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages, nous partageant avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années 1950, mais aussi sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses ...
En 1963, quatre ans après la prise du pouvoir par Fidel Castro, Agnès Varda revient de Cuba avec 1800 photos en noir et blanc et en a fait un documentaire didactique et divertissant.
Une visite touristique et documentaire le long de la Riviera. L’exotisme, les couleurs du tourisme, celles du carnaval et de l’Éden. Une île. Des parasols qui se ferment à la fin sur une jolie chanson de Delerue. La Côte d’Azur vue en couleurs par Agnès Varda, qui cultive le mot d’auteur et l’image insolite. Film de commande transformé en un essai sur le tourisme, non sans un certain humour.
Documentaire sur les statues de femmes ornant les murs parisiens, *Les dites cariatides* est un film de commande pour la télévision joliment détourné par la reine de la digression, qui savait dénicher de la beauté là où on ne la voit plus.
Agnès Varda retourne voir les gens qu'elle a filmés pour son documentaire _Les glaneurs et la glaneuse_ tourné deux ans plus tôt, et rencontre de nouvelles personnes qui ont été inspirées par ce film.
Un peu partout en France, Agnès Varda a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupérateurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Varda est aussi la glaneuse du titre ...
En été 1968, les Black Panthers d'Oakland ont fait plusieurs rallyes d'information à propos du procès d'un de leurs leaders Huey Newton. Ils voulaient – et ils ont réussi – attirer l'attention des Américains et mobiliser les consciences noires à l'occasion de ce procès politique. En 1968, Varda filme les manifestations de soutien organisées autour du procès. C’est l’occasion pour la cinéaste de...
« *Daguerréotypes* n’est pas un film sur la rue Daguerre, pittoresque rue du 14e arrondissement, c’est un film sur un petit morceau de cette rue, entre le numéro 70 et le numéro 90, c’est un document modeste et local sur quelques petits commerçants, un regard attentif sur la majorité silencieuse. C’est un album de quartier, ce sont des portraits stéréo-daguerréotypés, ce sont des archives pour ...
Il était une fois un garçon élevé dans un garage où tout le monde aimait chanter. C’était en 1939, il avait 8 ans, il aimait les marionnettes et les opérettes. Puis il a voulu faire du cinéma, mais son père lui a fait étudier la mécanique. C’est de Jacques Demy qu’il s’agit et de ses souvenirs. Jacquot de Nantes raconte une enfance heureuse, malgré les évènements de la guerre et de l’après-guer...
En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente avec _Les Plages d’Agnès_ une forme d’auto-documentaire. Elle se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages, nous partageant avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années 1950, mais aussi sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses ...
En 1963, quatre ans après la prise du pouvoir par Fidel Castro, Agnès Varda revient de Cuba avec 1800 photos en noir et blanc et en a fait un documentaire didactique et divertissant.
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Un peu partout en France, Agnès Varda a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupérateurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Varda est aussi la glaneuse du titre ...
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