En 1971, le Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) participe au défilé du 1er mai et dénonce la discrimination sexuelle. Les images enregistrées lors de la manifestation ponctuent des extraits d’une réunion publique où sont discutées les questions soulevées par le mouvement. L’hétérosexualité normative étant le reflet de la société bourgeoise, l’homosexualité consciente représente une force révolutionnaire. Mais, au-delà du contenu des discours, le fait même de s’exprimer publiquement est déjà un acte de libération. Chacun.e ici inscrit son histoire dans des enjeux collectifs, le privé est politique.
Réalisateur | Carole Roussopoulos |
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Réalisé quelques années avant la dépénalisation de l’homosexualité en France, ce documentaire français nous plonge dans les revendications du Front homosexuel d’action révolutionnaire, fondé depuis peu par des groupes de militantes lesbiennes-féministes et gays. Dans cette réunion aux publics pluriels tenue en mai-juin 1971, nous assistons à l’effervescence des débuts de ce nouveau mouvement qui apportera une visibilité importante aux luttes homosexuelles radicales. Bien que la parole circule davantage entre les hommes (ce qui amènera par la suite les femmes à quitter le groupe), Carole Roussopoulos saisit, dans le brouhaha des discussions, le monologue d’une militante lesbienne critiquant les oppressions d’une société hétéro-normative et bourgeoise. En promenant sa caméra parmi les réflexions révolutionnaires, intersectionnelles de classes sociales et d’orientation(s) sexuelle(s), la vidéaste nous rappelle avec importance cette période précieuse et incontournable.
kimura byol-nathalie lemoine
Artiste conceptuel.le féministe en multimédia
Réalisé quelques années avant la dépénalisation de l’homosexualité en France, ce documentaire français nous plonge dans les revendications du Front homosexuel d’action révolutionnaire, fondé depuis peu par des groupes de militantes lesbiennes-féministes et gays. Dans cette réunion aux publics pluriels tenue en mai-juin 1971, nous assistons à l’effervescence des débuts de ce nouveau mouvement qui apportera une visibilité importante aux luttes homosexuelles radicales. Bien que la parole circule davantage entre les hommes (ce qui amènera par la suite les femmes à quitter le groupe), Carole Roussopoulos saisit, dans le brouhaha des discussions, le monologue d’une militante lesbienne critiquant les oppressions d’une société hétéro-normative et bourgeoise. En promenant sa caméra parmi les réflexions révolutionnaires, intersectionnelles de classes sociales et d’orientation(s) sexuelle(s), la vidéaste nous rappelle avec importance cette période précieuse et incontournable.
kimura byol-nathalie lemoine
Artiste conceptuel.le féministe en multimédia
FR - Le FHAR