Helena Třeštíková est une réalisatrice et scénariste tchèque née à Prague en 1949, considérée comme l’une des documentaristes les plus importantes à l’heure actuelle. Connue pour ses portraits documentaires d'observation sur le long terme, la cinéaste a tranquillement posé son regard au fil des ans sur des gens en marge de la société. En près de cinquante ans de carrière, elle a réalisé des dizaines de documentaires, tant pour le cinéma que pour la télévision, dont beaucoup ont été largement diffusés dans les festivals internationaux. La majorité de ses films utilisent une méthodologie qui n'est pas sans précédent, mais qu'elle a explorée avec un degré d'engagement inégalé : le time-lapse. En revisitant ses sujets de manière répétée sur plusieurs années (voire sur des décennies), ses films captent les effets du temps, de l'âge et de l'expérience sur le cours de leur vie. En résulte un corpus d'œuvres riche et profondément révélateur de la société tchèque des dernières décennies.
Ses films reflètent également – parfois de manière implicite, parfois de manière très explicite – certaines des dimensions éthiques les plus intéressantes et les plus délicates impliquées dans un projet de réalisation de films non fictionnels, en particulier la tension et la dynamique de pouvoir entre un cinéaste et son sujet. Soucieuse de ne pas porter de jugement sur les luttes de ses sujets, Třeštíková les dépeint toujours avec nuance et sensibilité. Ces « fragments de temps » qu'elle s'applique à collecter à travers les époques nous permettent un regard pénétrant sur les trajectoires de vie complexes de ces gens ordinaires et nous renvoient à nos propres existences, révélant là toute la puissance du cinéma comme médium nous permettant d'explorer les profondeurs de la condition humaine.
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Helena Třeštíková rencontre René Plášil en 1987, alors délinquant juvénile. Amnistié, condamné puis emprisonné à nouveau, René retourne toujours à l’abri, derrière les murs du pénitencier. Rebelle, sa philosophie libertaire s’affine le stylo à la main. Sa vie commence à changer le jour où il publie son premier récit.
La vie n’a pas été tendre avec Mallory, mais depuis la naissance de son fils, elle essaye désespérément d’arrêter la drogue et de ne plus vivre dans la rue. Elle veut tourner le dos à ce sombre passé et aider ceux qu’elle connait le mieux - ceux qui vivent en marge de la société.
Honza est né en 1974, dans l’ère du socialisme en Tchécoslovaquie. À cette époque, ses parents, Jana et Petr, vivaient dans une seule pièce de l’appartement de la mère divorcée de Jana et de sa grand-mère veuve. Quelques années plus tard, la famille a déménagé de Prague à Liberec, où Petr a trouvé un emploi et une petite maison pour la famille. Lorsque Honza est né, son père a commencé à écrire...
En 1980, Marcela épouse Jiří à la mairie de Prague. Quand le couple se sépare, Marcela retourne vivre chez ses parents avec sa fille Ivana. Commence alors une vie balafrée par un destin tragique et un amour incommensurable pour sa fille, comme pour son fils Tomasz.
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