Plusieurs décennies après qu'une catastrophe écologique ait englouti la ville biblique de Bethléem, deux scientifiques issues de différentes générations discutent de la mémoire, de l'exil et de la nostalgie dans cette fiction spéculative symbolique.
Réalisateurs | Søren Lind, Larissa Sansour |
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Lors de ma première rencontre avec le travail de Larissa Sansour, j'ai eu l'impression qu'on me tendait un monde. Le rappel que nous aussi, nous pouvons parler au futur. Que nous appartenons aussi aux mondes de la science-fiction, aux royaumes des illusions, aux terres infinies et illimitées de l'inconnu et de l'imaginaire. Nous ne sommes pas que catastrophes. Nous ne sommes pas seulement mémoire. Dans In Vitro, Sansour s'attaque à ces questions de ce qui est collectif, de ce qui est nostalgique, de ce qui peut être futur et de la manière dont tout cela est encadré. En plaçant le présent dans un temps qui flotte, en permettant un sentiment de pause où les questions peuvent être posées, le « maintien de la chronologie » peut être éternellement exploré. In Vitro est un moyen de réaffirmer que nos futurs sont illimités, que nos lieux, nos souvenirs, nos existences partagées ne tournent pas dans le cercle vicieux dans lequel les puissances et les histoires coloniales continuent d'essayer de nous maintenir. L'œuvre de Sansour vous propulse dans le temps, combinant passé, présent et futur en vous invitant à dialoguer, à rêver, à vous souvenir, à percevoir et à imaginer les sons, la terre, les plantes, le vent, le lieu. Écoutez les archives. Et rappelez-vous qu'il y a une infinité de façons de raconter nos histoires et de concevoir leur suite.
Nada El-Omari
Cinéaste et écrivaine
Lors de ma première rencontre avec le travail de Larissa Sansour, j'ai eu l'impression qu'on me tendait un monde. Le rappel que nous aussi, nous pouvons parler au futur. Que nous appartenons aussi aux mondes de la science-fiction, aux royaumes des illusions, aux terres infinies et illimitées de l'inconnu et de l'imaginaire. Nous ne sommes pas que catastrophes. Nous ne sommes pas seulement mémoire. Dans In Vitro, Sansour s'attaque à ces questions de ce qui est collectif, de ce qui est nostalgique, de ce qui peut être futur et de la manière dont tout cela est encadré. En plaçant le présent dans un temps qui flotte, en permettant un sentiment de pause où les questions peuvent être posées, le « maintien de la chronologie » peut être éternellement exploré. In Vitro est un moyen de réaffirmer que nos futurs sont illimités, que nos lieux, nos souvenirs, nos existences partagées ne tournent pas dans le cercle vicieux dans lequel les puissances et les histoires coloniales continuent d'essayer de nous maintenir. L'œuvre de Sansour vous propulse dans le temps, combinant passé, présent et futur en vous invitant à dialoguer, à rêver, à vous souvenir, à percevoir et à imaginer les sons, la terre, les plantes, le vent, le lieu. Écoutez les archives. Et rappelez-vous qu'il y a une infinité de façons de raconter nos histoires et de concevoir leur suite.
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