À la veille d'un inévitable exil vers les centres urbains, la jeunesse du Témiscamingue est déchirée entre la quête d'un avenir meilleur et l'attachement à son territoire.
Réalisateur | Sarah Baril Gaudet |
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« C’est le déracinement ou l’enfermement qui déclenchent la crise libératoire. L’adolescence se vit à la fois comme un exil et comme une initiation au terme de cet exil. » - Françoise Dolto
Avant l'automne, de Sarah Baril Gaudet, offre une méditation poignante sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte en milieu rural. Le film capture l'essence de cette phase décisive de la vie où la jeunesse se voit tiraillée entre l’appel d’un ailleurs et le profond désir de rester enracinée. À travers des images immersives dévoilant toute la beauté et la mélancolie des paysages du Témiscamingue et un florilège de témoignages nuancés d’adolescent·e·s de la région, le film nous confronte au déchirant dilemme entre partir ou rester, avec tout ce que cela implique : le deuil des amitiés, l’éloignement familial, le changement de rythme de vie, la déconnexion avec la nature et le territoire, la perte de repères…
Une méditation sur l'identité en mouvement qui touche une réalité à laquelle doit faire face une grande partie de la jeunesse québécoise. Dans la grandeur du Témiscamingue se reflète le tumulte intérieur de cette période charnière où chaque pas vers l'avenir est aussi un adieu au passé, où chaque chemin emprunté est un pas de plus vers la découverte de soi-même et, peut-être aussi, la promesse d’un éventuel retour.
Jason Burnham
Responsable éditorial de Tënk
« C’est le déracinement ou l’enfermement qui déclenchent la crise libératoire. L’adolescence se vit à la fois comme un exil et comme une initiation au terme de cet exil. » - Françoise Dolto
Avant l'automne, de Sarah Baril Gaudet, offre une méditation poignante sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte en milieu rural. Le film capture l'essence de cette phase décisive de la vie où la jeunesse se voit tiraillée entre l’appel d’un ailleurs et le profond désir de rester enracinée. À travers des images immersives dévoilant toute la beauté et la mélancolie des paysages du Témiscamingue et un florilège de témoignages nuancés d’adolescent·e·s de la région, le film nous confronte au déchirant dilemme entre partir ou rester, avec tout ce que cela implique : le deuil des amitiés, l’éloignement familial, le changement de rythme de vie, la déconnexion avec la nature et le territoire, la perte de repères…
Une méditation sur l'identité en mouvement qui touche une réalité à laquelle doit faire face une grande partie de la jeunesse québécoise. Dans la grandeur du Témiscamingue se reflète le tumulte intérieur de cette période charnière où chaque pas vers l'avenir est aussi un adieu au passé, où chaque chemin emprunté est un pas de plus vers la découverte de soi-même et, peut-être aussi, la promesse d’un éventuel retour.
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