Tales of Two Who Dreamt


Image de couverture Tales of Two Who Dreamt

Photographié dans un noir et blanc austère, ce film raconte des histoires mythiques autour d'une véritable famille rom vivant dans un immeuble de logements pour demandeurs d'asile à Toronto. Alors que la famille attend de comparaître devant le tribunal, les enfants tentent d'échapper à l'ennui en s'amusant tandis que les adultes répètent et affinent les histoires de leur passé, certaines réelles, d'autres fictives.



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Nicolás PeredaAndrea Bussmann

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L'étonnant film d'Andrea Bussmann et Nicolás Pereda, Tales of Two who Dreamt, est un mélange glorieusement étrange de fiction et de documentaire. Situé dans un immeuble d'habitation délabré de Toronto, le film dépeint la vie difficile d'une famille rom qui attend de recevoir ses papiers d'immigration des autorités canadiennes. Tourné en noir et blanc, on pourrait supposer que l'esthétique du film est sombre et sinistre. Bien qu'il y ait certainement des moments difficiles, ce n'est pas du tout le cas.

Au contraire, nous voyons que la famille, et éventuellement certains de leurs ami.e.s, ont été engagé.e.s pour apparaître dans un film. Des scènes montrent la famille - le père, la mère, un garçon, une fillette plus âgée et une plus jeune - en train de répéter des scènes parfois tournées, parfois uniquement répétées. Des histoires sont racontées, et souvent répétées, à propos d'incidents bizarres, tel celui d’un chien abandonné dans un appartement condamné à mourir de faim, ou celui plus intrigant d’un garçon qui se réveille pour découvrir qu'il a été transformé en oiseau.

La culture rom est évoquée à travers des chansons et d’incroyables fêtes interminables. La pauvreté des nouveaux immigrant.e.s est mise en évidence lorsque la famille tente de louer une chambre à trois jeunes. On joue au football - ou, comme le disent les Canadiens, au « soccer » – dans le quartier et dans les couloirs de l'immeuble d'habitation modeste. Le plus intéressant est peut-être l'étrange cas du garçon; même s’il paraît tout à fait humain, s’agit-il de celui qui se transforme en oiseau? Est-ce une métaphore de l'identité changeante des immigrant.e.s qui doivent se réinventer dans un nouveau pays?

Tales of Two who Dreamt est un film unique et fascinant. C'est la première fois que l'expérience des immigrant.e.s au Canada est dépeinte de cette manière. En mélangeant le documentaire avec des histoires à dormir debout et avec une habile mise en abîme filmique, Bussman et Pereda ont créé un film hybride qu’il faut assurément découvrir.

 

Marc Glassman
Rédacteur en chef, POV Magazine

 

 

 

 


  • Français

    Français

    1h25

    Langue : Français
    Sous-titres : Français
  • English

    English

    1h25

    Langue : English
    Sous-titres : English
  • Année 2016
  • Pays Canada, Mexique
  • Durée 85
  • Producteur Interior XIII
  • Langue Hongrois
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Dans un immeuble d'habitation de Toronto, une famille rom répète les histoires de son passé en vue de leur prochaine comparution pour l'obtention de leur statut de résidence.
  • Ordre 5

L'étonnant film d'Andrea Bussmann et Nicolás Pereda, Tales of Two who Dreamt, est un mélange glorieusement étrange de fiction et de documentaire. Situé dans un immeuble d'habitation délabré de Toronto, le film dépeint la vie difficile d'une famille rom qui attend de recevoir ses papiers d'immigration des autorités canadiennes. Tourné en noir et blanc, on pourrait supposer que l'esthétique du film est sombre et sinistre. Bien qu'il y ait certainement des moments difficiles, ce n'est pas du tout le cas.

Au contraire, nous voyons que la famille, et éventuellement certains de leurs ami.e.s, ont été engagé.e.s pour apparaître dans un film. Des scènes montrent la famille - le père, la mère, un garçon, une fillette plus âgée et une plus jeune - en train de répéter des scènes parfois tournées, parfois uniquement répétées. Des histoires sont racontées, et souvent répétées, à propos d'incidents bizarres, tel celui d’un chien abandonné dans un appartement condamné à mourir de faim, ou celui plus intrigant d’un garçon qui se réveille pour découvrir qu'il a été transformé en oiseau.

La culture rom est évoquée à travers des chansons et d’incroyables fêtes interminables. La pauvreté des nouveaux immigrant.e.s est mise en évidence lorsque la famille tente de louer une chambre à trois jeunes. On joue au football - ou, comme le disent les Canadiens, au « soccer » – dans le quartier et dans les couloirs de l'immeuble d'habitation modeste. Le plus intéressant est peut-être l'étrange cas du garçon; même s’il paraît tout à fait humain, s’agit-il de celui qui se transforme en oiseau? Est-ce une métaphore de l'identité changeante des immigrant.e.s qui doivent se réinventer dans un nouveau pays?

Tales of Two who Dreamt est un film unique et fascinant. C'est la première fois que l'expérience des immigrant.e.s au Canada est dépeinte de cette manière. En mélangeant le documentaire avec des histoires à dormir debout et avec une habile mise en abîme filmique, Bussman et Pereda ont créé un film hybride qu’il faut assurément découvrir.

 

Marc Glassman
Rédacteur en chef, POV Magazine

 

 

 

 


  • Français

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    Durée : 1h25
    Langue : Français
    Sous-titres : Français
    1h25
  • English

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    Durée : 1h25
    Langue : English
    Sous-titres : English
    1h25
  • Année 2016
  • Pays Canada, Mexique
  • Durée 85
  • Producteur Interior XIII
  • Langue Hongrois
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Dans un immeuble d'habitation de Toronto, une famille rom répète les histoires de son passé en vue de leur prochaine comparution pour l'obtention de leur statut de résidence.
  • Ordre 5

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