Un vrai film d’animation sur des îles inventées. Sur un territoire physique, imaginaire, langagier, politique. Sur un pays réel ou rêvé, ou quelque chose entre les deux. _Archipel_ est un long métrage au dessin libre et à la langue précise, qui dit et rêve un lieu et ses habitant.e.s, pour dire et rêver un peu du monde et de l’époque.
Réalisateur | Félix Dufour-Laperrière |
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Archipel est une œuvre totale. Film hybride qui métisse les images documentaires aux images animées, qui articule le dialogue viscéral et poétique d’un homme et d’une femme, et qui revendique l’histoire passée et future d’un peuple et de son territoire. « Tu me connais peu et donc, me sous-estimes, comme le fleuve et ses îles. » C’est ainsi que se tisse la trame de ce voyage dont la femme en appelle de toutes ses forces à croire malgré les refus de son vis-à-vis qui lui, se résigne devant « le monde entier devenu banlieue. » Et toujours, cette silhouette de femme qui épouse les collines tombant dans le fleuve, une femme-territoire, fenêtre par laquelle nous explorons l’histoire des îles du Québec. Revisitant au passage d’autres silhouettes reconnaissables, dont celle d’un illustre docteur à Ville Jacques-Cartier qui « soigna des corps simples et écrivit des mots ambitieux. » Et c’est exactement ce qui nous submerge, le caractère ambitieux de ce film. Grâce à l’animation, il n’y a pas de limites à ce qu’invoque ce film-poème. Il brode et invente les fils et les mots d’une histoire et d’un territoire indissociables et nous rappelle, avec panache, tout ce que peut le cinéma. Il rêve à hauteur de ce grand fleuve et de ses milles îles.
Jean-Philippe Catellier
Responsable programmation et diffusion
Paraloeil
Présenté en collaboration avec
Archipel est une œuvre totale. Film hybride qui métisse les images documentaires aux images animées, qui articule le dialogue viscéral et poétique d’un homme et d’une femme, et qui revendique l’histoire passée et future d’un peuple et de son territoire. « Tu me connais peu et donc, me sous-estimes, comme le fleuve et ses îles. » C’est ainsi que se tisse la trame de ce voyage dont la femme en appelle de toutes ses forces à croire malgré les refus de son vis-à-vis qui lui, se résigne devant « le monde entier devenu banlieue. » Et toujours, cette silhouette de femme qui épouse les collines tombant dans le fleuve, une femme-territoire, fenêtre par laquelle nous explorons l’histoire des îles du Québec. Revisitant au passage d’autres silhouettes reconnaissables, dont celle d’un illustre docteur à Ville Jacques-Cartier qui « soigna des corps simples et écrivit des mots ambitieux. » Et c’est exactement ce qui nous submerge, le caractère ambitieux de ce film. Grâce à l’animation, il n’y a pas de limites à ce qu’invoque ce film-poème. Il brode et invente les fils et les mots d’une histoire et d’un territoire indissociables et nous rappelle, avec panache, tout ce que peut le cinéma. Il rêve à hauteur de ce grand fleuve et de ses milles îles.
Jean-Philippe Catellier
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