Plus de 400 ans après Jacques Cartier, l'équipe de la _Calypso_ suit la trace des explorateurs qui ouvrirent aux Européens les portes d’un nouveau continent. Le commandant Cousteau et son équipe évalueront ce qui a changé sur les rivages et sous les eaux après quatre siècles d'occupation intensive par les humains.
Réalisateurs | Jacques Gagné, Jacques-Yves Cousteau |
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Je vous propose de poursuivre cette odyssée fluviale en visitant une pièce choisie dans le corpus du plus illustre explorateur-cinématographe marin de tous les temps : Jacques-Yves, dit « le commandant », Cousteau. Alors âgé de 72 ans, et toujours à bord de la célèbre Calypso, le voici qui arpente le Saint-Laurent aux côtés de son fils Jean-Michel, de l’océan Atlantique jusqu’aux Grands Lacs. Si le ton suranné de la narration et des traductions simultanées font sourire, nous sommes rapidement emportés par l'esprit d’aventure et d’exploration de la proposition. Car il s’agit bien là d’un documentaire d’aventure, à la fois scientifique et historique, auquel nous convient Cousteau et son équipe. Cet esprit d’exploration éveille l'enfant qui sommeille en nous, celui qui veut voyager et connaître le monde. Cousteau, pionnier des techniques de prise de vue sous-marines, élabore un langage où la caméra vole en hélicoptère, vogue sur les vagues puis plonge sous l’eau. Et nous ne sommes pas en présence d’un de ces nombreux imitateurs et émules, mais bien du maître lui-même, et ça en vaut la chandelle. Si la trame sonore est aussi épique et appuyée que vous l’imaginez, elle est aussi d’une efficacité inégalée lorsqu’il s’agit d’évoquer les mystères des profondeurs, ceux du Monde du silence (1956) et du Monde sans soleil (1964), qui marquèrent l’histoire du cinéma mondial. Un film écolo avant la mode qui adopte volontiers la perspective d’une nature supérieure à l’homme, et dont les récits de naufrage en sont d’inépuisables générateurs d’histoires.
Jean-Philippe Catellier
Responsable programmation et diffusion
Paraloeil
Présenté en collaboration avec
Je vous propose de poursuivre cette odyssée fluviale en visitant une pièce choisie dans le corpus du plus illustre explorateur-cinématographe marin de tous les temps : Jacques-Yves, dit « le commandant », Cousteau. Alors âgé de 72 ans, et toujours à bord de la célèbre Calypso, le voici qui arpente le Saint-Laurent aux côtés de son fils Jean-Michel, de l’océan Atlantique jusqu’aux Grands Lacs. Si le ton suranné de la narration et des traductions simultanées font sourire, nous sommes rapidement emportés par l'esprit d’aventure et d’exploration de la proposition. Car il s’agit bien là d’un documentaire d’aventure, à la fois scientifique et historique, auquel nous convient Cousteau et son équipe. Cet esprit d’exploration éveille l'enfant qui sommeille en nous, celui qui veut voyager et connaître le monde. Cousteau, pionnier des techniques de prise de vue sous-marines, élabore un langage où la caméra vole en hélicoptère, vogue sur les vagues puis plonge sous l’eau. Et nous ne sommes pas en présence d’un de ces nombreux imitateurs et émules, mais bien du maître lui-même, et ça en vaut la chandelle. Si la trame sonore est aussi épique et appuyée que vous l’imaginez, elle est aussi d’une efficacité inégalée lorsqu’il s’agit d’évoquer les mystères des profondeurs, ceux du Monde du silence (1956) et du Monde sans soleil (1964), qui marquèrent l’histoire du cinéma mondial. Un film écolo avant la mode qui adopte volontiers la perspective d’une nature supérieure à l’homme, et dont les récits de naufrage en sont d’inépuisables générateurs d’histoires.
Jean-Philippe Catellier
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