Il existe une sorte de pays, très petit, si petit qu'il ressemble un peu à une scène de théâtre. Il est habité deux ou trois fois par jour par son peuple. Les habitant·e·s sont de petite taille. S'ils vivent selon les lois, en tout cas, ils n'arrêtent pas de les remettre en cause, et de se battre violemment à ce propos. Ce pays s'appelle « La Cour », et son peuple « Les Enfants ». Lorsque « Les Enfants » vont dans « La Cour », ils découvrent, éprouvent la force de sentiments ou la servitude humaine, on appelle cela « La Récréation ».
Réalisateur | Claire Simon |
Acteur | Christine Chevarie |
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Claire Simon pose son regard dans un lieu commun, banal en apparence, mais elle nous fait découvrir tout un univers où, en l’espace de quelques minutes, peuvent se jouer de véritables épopées. Au tout début, on s’étonne encore de la capacité des petits à s’amuser avec un rien, des brindilles au sol, des clôtures. Puis, l’attention que la cinéaste porte aux mises en scène des enfants et leurs bagarres nous fait nous demander ce que contiennent ces jeux.
Claire Simon a dit au sujet de son film : « J’ai l’impression qu’il y avait tous les sentiments du monde dans la cour de récréation, qu’elle devenait un lieu où on pouvait voir tout ce qui allait se jouer dans le monde ». La cour d’école devient donc un lieu où observer les jeux de pouvoir : qui mène, qui se laisse mener, qui se rebelle, qui soutient, qui humilie. Et en tant qu’adultes, on ne peut se dissocier de ces petits de cinq ans. Nous ne sommes que plus grands et nos jeux parfois plus dangereux.
Christine Chevarie
Cinéaste
Claire Simon pose son regard dans un lieu commun, banal en apparence, mais elle nous fait découvrir tout un univers où, en l’espace de quelques minutes, peuvent se jouer de véritables épopées. Au tout début, on s’étonne encore de la capacité des petits à s’amuser avec un rien, des brindilles au sol, des clôtures. Puis, l’attention que la cinéaste porte aux mises en scène des enfants et leurs bagarres nous fait nous demander ce que contiennent ces jeux.
Claire Simon a dit au sujet de son film : « J’ai l’impression qu’il y avait tous les sentiments du monde dans la cour de récréation, qu’elle devenait un lieu où on pouvait voir tout ce qui allait se jouer dans le monde ». La cour d’école devient donc un lieu où observer les jeux de pouvoir : qui mène, qui se laisse mener, qui se rebelle, qui soutient, qui humilie. Et en tant qu’adultes, on ne peut se dissocier de ces petits de cinq ans. Nous ne sommes que plus grands et nos jeux parfois plus dangereux.
Christine Chevarie
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