Jean Pierre Lefebvre est un cinéaste né à Montréal en 1941. Les films remarquables de Lefebvre, réalisés pour la plupart avec de petits budgets, constituent une œuvre singulièrement personnelle. Ses trois premiers longs métrages, dont le magnifique Il ne faut pas mourir pour ça (1967), ont été réalisés de manière indépendante, et son travail a commencé à attirer l'attention internationale. En 1967, il entre à l'Office national du film, où il réalise deux longs métrages et produit les films de plusieurs jeunes cinéastes québécois. Il quitte ensuite cet organisme et crée sa propre société, Cinak. Travaillant constamment avec sa femme, Marguerite Duparc, qui a monté et produit presque toutes ses œuvres, Lefebvre a fait progresser sa vision humanitaire du monde dans des films tels que Les maudits sauvages (1971), Les dernières fiançailles (1973), Le vieux pays où Rimbaud est mort (1977), Les fleurs sauvages (1982), Le Jour S... (1984) et Alfred Laliberté, sculpteur (1987).
À l’âge de 68 ans, le cinéaste Michel Moreau, qui a consacré la plus grande partie de son œuvre aux personnes en situation de handicap ou de marginalité, apprend qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer. Pour documenter et partager sa situation, il demande à son ami, le cinéaste Jean Pierre Lefebvre, de filmer l’évolution de sa maladie. Ce que fera ce dernier pendant quatre ans, seul, avec u...
À l’âge de 68 ans, le cinéaste Michel Moreau, qui a consacré la plus grande partie de son œuvre aux personnes en situation de handicap ou de marginalité, apprend qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer. Pour documenter et partager sa situation, il demande à son ami, le cinéaste Jean Pierre Lefebvre, de filmer l’évolution de sa maladie. Ce que fera ce dernier pendant quatre ans, seul, avec u...