Née à Tel Aviv en 1945, Nurith Aviv a commencé sa carrière en tant que photographe de presse pour l'armée israélienne, avant de se tourner peu à peu vers la prise de vue vidéo et cinématographique. En 1975, elle est reconnue par le CNC comme la première femme exerçant la profession de chef opérateur. Elle a, entre autres, travaillé pour Amos Gitaï, René Allio, Jacques Doillon et Agnès Varda. En 1989, Nurith Aviv se tourne vers la réalisation. De Kafr Qar'a, Israël (1989) à Perte (2002), elle tourne partout en Europe. À partir de 2004, elle se consacre à une trilogie autour d'un sujet qui la fascine : l'hébreu. De cette réflexion découle une trilogie entamée avec D'une langue à l'autre, poursuivie avec Langue sacrée, langue parlée (2008) puis close avec Traduire (2010). En 2013, elle réalise Annonces, puis Poétique du cerveau en 2015. Ses films Signer (2018) et Yiddish (2020) continuent d'explorer la question du langage.
Nurith Aviv pose son regard sur les différentes langues des signes. Ces langues sont diverses; chacune a sa grammaire, sa syntaxe, complexe et riche. Trois générations de protagonistes, sourd.e.s et entendant.e.s, mais aussi des chercheuses du Laboratoire de Recherche de Langue des Signes de l’université de Haïfa s’expriment sur des langues qui ont émergé en Israël au siècle dernier. Une invita...
Nurith Aviv pose son regard sur les différentes langues des signes. Ces langues sont diverses; chacune a sa grammaire, sa syntaxe, complexe et riche. Trois générations de protagonistes, sourd.e.s et entendant.e.s, mais aussi des chercheuses du Laboratoire de Recherche de Langue des Signes de l’université de Haïfa s’expriment sur des langues qui ont émergé en Israël au siècle dernier. Une invita...