Né en 1942, Pierre Clémenti fait ses débuts au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault. Le cinéma va bientôt révéler au grand public sa silhouette souple, son regard sombre, faisant de lui tantôt un jeune ingénu tantôt un voyou ou un rebelle. Dans Le Guépard, il incarne un jeune aristocrate, dans Belle de jour, il est Marcel, le mauvais garçon, l’amant de Catherine Deneuve, par qui le scandale arrive. Mais le rôle qui lui vaut la reconnaissance du public est celui de Benjamin, le jeune puceau du film de Michel Deville. Déjouant les plans de carrière prévisibles, aimant avant tout sa liberté, Clémenti choisit de travailler avec des cinéastes dont les exigences s’accordent aux siennes, comme Bernardo Bertolucci ou Philippe Garrel. En même temps, il découvre, avec Etienne O’Leary, qu’il n’y a pas une seule forme de cinéma, mais que l’on peut filmer comme un poète écrit : il suffit de prendre une caméra et de filmer sa vie. Et on le voit bientôt, caméra à la main sur les tournages auxquels il participe, et sur les lieux de sa vie quotidienne. Il filme la vie de sa famille (femme, enfants et amis) dans des décors idylliques, comme des événements de rue, notamment lors de Mai 1968 à Paris. Il meurt le 27 décembre 1999, à l'âge de 57 ans, des suites d’un cancer du foie.
La Révolution n'est qu'un début. Continuons le combat.
Manifeste psychédélique pour la révolution permanente. Mi-album de photos de famille, mi-cinétract, le film a été tourné à Paris pendant les événements de Mai 68 et à Rome, où l'acteur-réalisateur jouait alors dans *Partner* de Bertolucci.
La Révolution n'est qu'un début. Continuons le combat.
Manifeste psychédélique pour la révolution permanente. Mi-album de photos de famille, mi-cinétract, le film a été tourné à Paris pendant les événements de Mai 68 et à Rome, où l'acteur-réalisateur jouait alors dans *Partner* de Bertolucci.