Manifeste psychédélique pour la révolution permanente. Mi-album de photos de famille, mi-cinétract, le film a été tourné à Paris pendant les événements de Mai 68 et à Rome, où l'acteur-réalisateur jouait alors dans *Partner* de Bertolucci.
Réalisateur | Pierre Clémenti |
Partager sur |
Pierre Clémenti, figure emblématique de la contre-culture et coqueluche de plusieurs grands cinéastes européens, est également passé derrière la caméra, à titre de réalisateur. Inspiré par le cinéma expérimental américain et son côté intimiste, Clémenti s’adonne à la pratique du journal filmé et documente son quotidien et son entourage à l’aide de sa caméra super 8. Sympathisant de la cause ouvrière et de la révolte étudiante, l’acteur-réalisateur descend dans les rues de Paris pendant les événements de mai 68 afin de documenter la répression policière qui tente violemment de mater cette révolte populaire. Ces rares images en couleurs de Mai 68 sont entremêlées à celles d’un séjour bucolique à Rome, où Clémenti est entouré de ses proches et de sa famille. À travers l’utilisation de filtres colorés, de surimpressions et d’expérimentations formelles, Clémenti réussit à construire un film pamphlétaire à la fois intimiste et engagé, un manifeste personnel psychédélique, qui clame haut et fort : « La révolution n’est qu’un début, continuons le combat ».
Frédéric Savard
Archiviste et programmateur
Pierre Clémenti, figure emblématique de la contre-culture et coqueluche de plusieurs grands cinéastes européens, est également passé derrière la caméra, à titre de réalisateur. Inspiré par le cinéma expérimental américain et son côté intimiste, Clémenti s’adonne à la pratique du journal filmé et documente son quotidien et son entourage à l’aide de sa caméra super 8. Sympathisant de la cause ouvrière et de la révolte étudiante, l’acteur-réalisateur descend dans les rues de Paris pendant les événements de mai 68 afin de documenter la répression policière qui tente violemment de mater cette révolte populaire. Ces rares images en couleurs de Mai 68 sont entremêlées à celles d’un séjour bucolique à Rome, où Clémenti est entouré de ses proches et de sa famille. À travers l’utilisation de filtres colorés, de surimpressions et d’expérimentations formelles, Clémenti réussit à construire un film pamphlétaire à la fois intimiste et engagé, un manifeste personnel psychédélique, qui clame haut et fort : « La révolution n’est qu’un début, continuons le combat ».
Frédéric Savard
Archiviste et programmateur