Aux sources de la vie


Image de couverture Aux sources de la vie

« Le nec plus ultra de mon travail est le chapitre intitulé _Aux sources de la vie_. [...] Il existe dans les plantes une organisation merveilleuse au point de vue reproduction. C'est une merveille d'ingéniosité, c'est spectaculaire au dernier point! Les secrets de la nature résident dans les infiniment petits, dans les minuscules de la nature. » (Père Venance, entrevue pour _Le Samedi_, 20 mai 1961)


Multi-supports

Produit indisponible

Réalisateur

Père Venance

Partager sur

Capucin converti au cinéma, le père Venance développe au milieu du siècle dernier un cinéma de l’émerveillement mettant l’œil mécanique de la caméra au service de la création divine. À l’instar de ceux de son contemporain Albert Tessier, ses films célèbrent les paysages, forêts et cours d’eau. Les films du père Venance se démarquent toutefois par l’usage de plusieurs techniques héritées du cinéma scientifique, dont la microcinématographie et l'hyperaccéléré. Tournés en 16 mm, ils offrent de plus, grâce au procédé Kodachrome mis en marché en 1935, de superbes images couleur – cela, à une époque où la vaste majorité des films commerciaux présentés dans les salles de cinéma sont en noir et blanc. 

 

Aux sources de la vie présente ainsi de merveilleuses images couleur d’enfants et d’adolescent·e·s découvrant les fougères, prêles, lichens et autres mousses poussant en abondance dans les espaces sauvages du Québec. Son cinéma semble ainsi évoquer le travail d’un autre de ses contemporains, le frère Marie-Victorin. Il est dans les faits plus proche du travail de Marcelle Gauvreau, la collaboratrice de Marie-Victorin ayant fondé l’École de l’éveil en 1935. Aux sources de la vie ne cherche en effet pas, malgré sa structure sérielle, à proposer une taxonomie exhaustive des végétaux et des champignons de la province. Le portrait est incomplet et les images défilent trop rapidement pour servir de support à une quelconque démonstration. Le film réussit toutefois à émerveiller et, probablement, à susciter quelques vocations dans une province amorçant alors un important renouveau scientifique et intellectuel. 

 

 

 

Louis Pelletier
Responsable des projets de numérisation de films patrimoniaux
Laboratoire CinéMédias, Université de Montréal

 

 


  • Français

    Français

    10 mn

    Langue : Français
  • Année 1953
  • Pays Québec
  • Durée 10
  • Producteur n.d.
  • Langue Muet
  • Résumé court Algues, champignons, lichens, hépatiques, mousses, fougères, lycopodes, prêles… sous l’œil exalté du Père Venance.
  • Ordre 1

Capucin converti au cinéma, le père Venance développe au milieu du siècle dernier un cinéma de l’émerveillement mettant l’œil mécanique de la caméra au service de la création divine. À l’instar de ceux de son contemporain Albert Tessier, ses films célèbrent les paysages, forêts et cours d’eau. Les films du père Venance se démarquent toutefois par l’usage de plusieurs techniques héritées du cinéma scientifique, dont la microcinématographie et l'hyperaccéléré. Tournés en 16 mm, ils offrent de plus, grâce au procédé Kodachrome mis en marché en 1935, de superbes images couleur – cela, à une époque où la vaste majorité des films commerciaux présentés dans les salles de cinéma sont en noir et blanc. 

 

Aux sources de la vie présente ainsi de merveilleuses images couleur d’enfants et d’adolescent·e·s découvrant les fougères, prêles, lichens et autres mousses poussant en abondance dans les espaces sauvages du Québec. Son cinéma semble ainsi évoquer le travail d’un autre de ses contemporains, le frère Marie-Victorin. Il est dans les faits plus proche du travail de Marcelle Gauvreau, la collaboratrice de Marie-Victorin ayant fondé l’École de l’éveil en 1935. Aux sources de la vie ne cherche en effet pas, malgré sa structure sérielle, à proposer une taxonomie exhaustive des végétaux et des champignons de la province. Le portrait est incomplet et les images défilent trop rapidement pour servir de support à une quelconque démonstration. Le film réussit toutefois à émerveiller et, probablement, à susciter quelques vocations dans une province amorçant alors un important renouveau scientifique et intellectuel. 

 

 

 

Louis Pelletier
Responsable des projets de numérisation de films patrimoniaux
Laboratoire CinéMédias, Université de Montréal

 

 


  • Français

    Français


    Durée : 10 minutes
    Langue : Français
    10 mn
  • Année 1953
  • Pays Québec
  • Durée 10
  • Producteur n.d.
  • Langue Muet
  • Résumé court Algues, champignons, lichens, hépatiques, mousses, fougères, lycopodes, prêles… sous l’œil exalté du Père Venance.
  • Ordre 1

Produit ajouté au panier

Mode :

Expire le :

loader waiting image
loader waiting image