Arthur Lamothe est un réalisateur, producteur et monteur né en France en 1928 et décédé à Montréal, au Québec, en 2013. En 1953, il s'installe au Québec, et après l'obtention d'une maîtrise en sciences économiques, il travaille notamment à Radio-Canada, puis rejoint l'Office national du film dès 1962. Il y réalise le désormais culte Bûcherons de la Manouane, un documentaire bouleversant sur la vie de 65 bûcherons isolés dans les forêts enneigées du Haut-Saint-Maurice. Il quitte l'ONF et fonde sa compagnie de production, au sein de laquelle il réalise un drame fictionnel, Poussière sur la ville, qui sera un échec commercial. Il revient au documentaire et réalise en 1970 pour le compte de la CSN un long métrage sur les conditions de travail déplorables des ouvriers de la construction : Le Mépris n'aura qu'un temps. Dès lors, son œuvre sera ancrée dans une perspective résolument engagée. Il entreprend une série de longs métrages sur les Autochtones regroupés sous le titre Chroniques des Indiens du nord-est du Québec qui constitue la majeure partie de son œuvre. Il travaillera de nombreuses années à collecter les récits, les rituels et à documenter les luttes des peuples autochtones, principalement des Innus. On lui doit notamment Mémoire battante (1983), La conquête de l'Amérique I et La Conquête de l'Amérique II (1992), L'écho des songes (1993), dans lesquels il tente d'adopter le point de vue autochtone. En 1980, Arthur Lamothe est le premier récipiendaire du prix Albert-Tessier remis par le gouvernement québécois.
Trois mémoires – celle de l'Innu, celle du jésuite et celle de Lamothe – se juxtaposent sans se contredire, se définissent sans se nuire, s'évaluent sans se diminuer. Dans ce long métrage, Arthur Lamothe filme le quotidien des Innus et la culture d'un peuple autochtone peu à peu décimé.
Au regard d'un accident tragique qui cause la mort de sept travailleurs sur un chantier de construction de Montréal, en plus d'en blesser 8 autres, le cinéaste aborde les _morts_ physique, psychologique et sociale de l'ouvrier québécois, découlant de ses conditions de travail et de sa dépossession. Des ouvriers de la construction dénoncent leurs conditions de travail et de vie à Montréal. Prod...
Pour exploiter un énorme gisement de fer, une compagnie privée construit, en plein terrain de chasse innu, une ligne de chemin de fer reliant les mines de Schefferville au port de Sept-Îles. Le documentaire explore la condition des autochtones du Labrador, leur état de dépossession, ainsi que le rôle et la signification du chemin de fer dans ce contexte.
Trois mémoires – celle de l'Innu, celle du jésuite et celle de Lamothe – se juxtaposent sans se contredire, se définissent sans se nuire, s'évaluent sans se diminuer. Dans ce long métrage, Arthur Lamothe filme le quotidien des Innus et la culture d'un peuple autochtone peu à peu décimé.
Au regard d'un accident tragique qui cause la mort de sept travailleurs sur un chantier de construction de Montréal, en plus d'en blesser 8 autres, le cinéaste aborde les _morts_ physique, psychologique et sociale de l'ouvrier québécois, découlant de ses conditions de travail et de sa dépossession. Des ouvriers de la construction dénoncent leurs conditions de travail et de vie à Montréal. Prod...
Pour exploiter un énorme gisement de fer, une compagnie privée construit, en plein terrain de chasse innu, une ligne de chemin de fer reliant les mines de Schefferville au port de Sept-Îles. Le documentaire explore la condition des autochtones du Labrador, leur état de dépossession, ainsi que le rôle et la signification du chemin de fer dans ce contexte.